lundi 30 avril 2018

Rapa-Nui J5

8h : en raison de l'heure locale qui n'est pas calée sur le bon fuseau horaire (pour limiter le décalage avec Santiago), il fait nuit noire, seule la lune éclaire la mer. Il y a toutefois déjà beaucoup d'activité dans les rues.


Cadeau, ce matin, lever de soleil sur l'Ahu Tongariki :











Direction le Poike, volcan situé au sud-est, pour une rando solitaire dans cette partie très sauvage de l'île.



Grâce au GPS, je trouve facilement l'accès à Ana o Keke, la grotte des vierges...
Attention à la marche :il convient d'être vigilant car l'ouverture, un ancien tube de lave, se trouve dans le haut de la falaise, au-dessus de la mer qui se fracasse près de 200m plus bas...
Quelques pas de désescalade facile mène à la petite terrasse devant l'entrée, qui est très basse.
On trouve de beaux pétroglyphes sur le mur de droite de la galerie.


 




Une vue aérienne de cette zone très érodée - photo internet :



La planète mars ?




Beaucoup de sites archéologiques sur le Poike, terre de légendes; je n'en découvre que quelques-uns aujourd'hui.



Petit moaï couché :


Toujours beaucoup de chevaux en totale liberté.



De retour à Hanga Roa, nous nous baladons dans la ville.





Puis nous retournons à Anakena, pour un bain dans le Pacifique, sous les cocotiers, au pied des moaïs. Y'a pire...





En fin d'après-midi, on ne peut s'empêcher de repasser par Tongariki. Ces lieux sont fascinants...



Chaque moaï a sa propre personnalité :




Sur la côte sud, très belle, la reconstitution d'une maison-bateau :


Pour terminer cette journée, nous retournons au resto Kuri Varua, où les poissons sont délicieux
et la serveuse super sympa. Pour notre deuxième visite, on nous offre le Pisco Sour en apéro et les desserts (et on a refusé le digestif !).
Les Pascuans sont en règle général très accueillants. On retrouve avec beaucoup de plaisir la gentillesse ressentie en Polynésie Française. C'est bien la même culture. Des gens ont discuté spontanément avec nous dans la rue, juste pour parler (parfois en anglais, parfois en espagnol).

Le défi de l'île est de maîtriser le flux touristiques. Beaucoup de visiteurs Chiliens pendant notre séjour (la majorité) et pas mal de Japonais aussi. Le parc automobile s'est fortement développé et l'île n'est pas extensible...

Retour au bungalow à pied à la frontale. On a rendu notre voiture au loueur.
A ce sujet, pas de problème d'assurance ici: il n'y en a tout simplement pas ! En cas d'accident, on paye les dégâts... Le plus gros risque vient des chevaux en liberté, très nombreux, auxquels il faut faire vraiment attention.



2 commentaires:

  1. Le levée de soleil sur les statues est tout aussi beau que le coucher. Et c'est vrai que le site du tangariki est d'une atmosphère troublante. Bien le petit passage sur la plage, cela signifie que la température est plus chaude que sur le désert d'Uyuni ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il fait dans les 27° en journée. Il faisait chaud aussi dans l'Atacama, du moins à "basse altitude" (2500 m !), mais avec plus de variation dans la journée et plus froid (voire beaucoup plus) en altitude.

      Supprimer