Moorea

Rappel : vous l'avez certainement remarqué, pas de connexion internet à Tikehau, donc pas de nouvelles pendant 3 jours ! Nous voici à Moorea, et même si ça rame, on arrive à se connecter. Voir les articles précédents pour nos aventures à Tikehau.


Moorea :
 
Située à 17 kilomètres au nord-ouest de Tahiti, Mo'orea en est séparée par un profond chenal dépassant par endroit les 1 500 mètres. L'île sœur de Tahiti possède deux baies principales : la baie d'Ōpūnohu et la baie de Cook.
Elle est entourée par une barrière de corail ouverte sur l'océan Pacifique en 12 passes.
D'une superficie de 133,50 km², elle compte plus de 16 000 habitants regroupés dans plusieurs villages, principalement sur le littoral.
Elle compte 8 montagnes, dont le point culminant de l'île : le mont Tohiea (1207 m).
Source Wikipedia.

Le temps est plutôt beau ce matin au réveil (on a de la pluie hier en arrivant à Tahiti avant Moorea).

Notre bungalow

Nous ne sommes pas dans une pension mais dans l'annexe d'un hôtel qui loue des bungalows (avec cuisine), donc je vais chercher au village de quoi petit-déjeuner, après avoir mis à jour le blog qui avait du retard.
Trois jours sans internet, ça fait du boulot, surtout que la connexion est très médiocre.

Comme le soleil est là, on part sans plus attendre monter (en voiture) au "belvédère", point de départ de la randonnée que nous voulons faire : le col des trois cocottiers.

Le sentier n'est pas balisé mais il est bien tracé et à chaque bifurcation, notre tablette équipée d'OpenStreetMap nous indique la direction à suivre. C'est beau la technologie, d'autant que les cartes détaillées n'existent pas vraiment ici.
Le parcours est vraiment magnifique, dans la forêt tropicale et dans une végétation superbe avec en particulier de belles fougères arborescentes. Le chemin est boueux par endroit, mais sans excès. Quelques traversées de rivières nécessitent un peu d'attention mais rien de bien méchant.

Il nous faut environ 1h30, tranquillement, pour atteindre notre but et le splendide panorama, sur les deux grandes baies de Cook et d'Oponohu (où un gros bateau de croisière donne l'échelle) ainsi que sur les pitons autour.

Nous avons retrouvé des montagnes, après l'expérience de l'atoll !

Après une bonne pause, il est temps de repartir, par le même chemin, car les nuages, déjà présents sur les reliefs, sont de plus en plus menaçants.

Faune locale

 

Effectivement, nous trouvons la pluie un peu plus loin, mais le couvert végétal est tellement dense que nous sommes peu mouillés.

Il est presque midi lorsque nous retrouvons la voiture, après cette belle rando.

Nous redescendons sur la côte et allons déjeuner, très bien, dans un petit restau alors que la pluie se déchaine.

Le reste de la journée est bien perturbé par la pluie et nous retournons au bungalow avant de faire quelque courses puis de commander une pizza pour le dîner.
C'est aussi le moment d'écrire les cartes-postales !

Nous avons bien fait de partir assez tôt, ce qui nous a sauvé la journée avec cette chouette rando.

De Tikehau à Moorea

Vous l'avez certainement remarqué, pas de connexion internet à Tikehau, donc pas de nouvelles pendant 3 jours ! Nous voici à Moorea, et même si ça rame, on arrive à se connecter. Voir les articles précédents pour nos aventures à Tikehau.



Ce matin, dernier jour à Tikehau. Il fait TRES chaud !
On jette nos colliers de fleurs dans le lagon : si la mer les ramènent, on reviendra à Tikehau...

Martine fait semblant de prendre de l'élan mais elle l'a jeté tout près, pour être sure...

On refait un petit tour côté Pacifique, accompagné d'un chien ; avec un peu d'ombre et surtout du vent, ça va mieux.

On essaye également de soigner nos petites misères : lèvre ayant triplé de volume pour Martine genre Angelina Jolie (coup de soleil sur la lèvre malgré l'usage intensif du stick de protection) et oreille bouchée pour moi.

Déjeuner rapide dans un snack puis on prend l'avion pour Papeete, le taxi pour le quai des Ferries, le bateau pour Moorea où on loue une voiture pour 3 jours.

Vues de Tikehau au décollage

 

Installation dans un bungalow en bord de baie à Tipanniers Iti.

Dîner au restau de l'hôtel principal, à 4 km, plutôt moyen malgré le prix assez élevé.

Tikehau

A 6h30, footing matinal mais le soleil tape déjà fort.
Je vais jusqu'au chenal situé au bout de l'aéroport avant de revenir par la piste côté Pacifique, avec heureusement quelques endroits un peu ombragés. Retour au village après 40 minutes et une température corporelle plutôt élevée, sans parler des litres de transpiration. Bonne douche froide pour faire baisser le thermostat...

Après le petit-déj on part, tous les deux, pour un tour en kayak (la pension les laisse à disposition).
Le temps est assez couvert par endroits et après un moment on se prend un petit grain qui nous incite à accoster pour s'abriter quelques minutes.
Lorsque la pluie est calmée, on poursuit tranquillement notre balade avant de rentrer à la pension au moment d'une nouvelle averse.
Les touristes apprécient moins la pluie que les locaux, qui voient leur citernes se remplir un peu. L'eau est bien sur rare ici : pas de rivière ni de nappe phréatique, c'est l'eau de pluie qui est récupérée.

En fin de matinée départ pour un grand tour à pied.
Déjeuner dans un des deux snacks de l'île puis on traverse le village jusqu'à l'autre chenal.
Retour par la piste côté Pacifique, un petit plus à l'ombre, parfois.
Le soleil est revenu et tape fort.
Jolies balade avec un arrêt pour admirer les rochers très découpés.

Fin d'après-midi tranquille au bungalow à profiter de ce site vraiment sympa.

Dans les choses un peu surprenantes, il y a peu de fruits locaux proposés. A la pension, par exemple, on a eu des pommes et des oranges importées de Nouvelle-Zélande. Ils ne sont pas très portés sur les cultures de mangues, papayes ou même bananes, autant de fruits qui poussent très bien ici, mais dont le rendement est un peu long à venir, d'après notre hôte.
Autre élément assez surprenant par rapport aux Antilles par exemple, c'est l'absence de petits oiseaux type sucrier ou également colibris que l'on n'a pas rencontré en Polynésie.

Sinon au diner ce soir, on n'a pas eu de poisson, pour une fois, mais... des langoustes !!
Deux (petites, quand même) par personne, histoire d'en avoir bien le goût, avec une petite sauce, hum...
Pas mal pour un menu de pension.
La question, maintenant, est de savoir si toutes les pensions "Colette" vont adopter ce menu...  :-)
Pour info, ce sont en général les fils de la famille qui vont pêcher dans le lagon.
Bonne chance donc, Arnaud et Philippe pour trouver la "passe" de Grand Quevilly...

Tikehau : le bonheur est dans le lagon...

Nouvelle journée en bateau, et quelle journée !

Déjà, c'est le grand beau temps...

On commence par traverser une partie du lagon à vive allure.

C'est très particulier un atoll : sur les îles "montagneuses" de l'archipel de la Société, par exemple, le volcan est au milieu et le lagon autour délimité par la barrière de corail, parfois constituée de motus à certains endroit.
Sur un atoll, le volcan du milieu s'est effondré sur lui-même et a disparu complètement.
Il ne subsiste que la ceinture : motus et barrière de corail. Le centre est un gigantesque aquarium...
Pas de montagne donc ici, c'est tout plat, le point culminant c'est le cocotier le plus haut !

A Tikehau, on n'aperçoit pas la totalité de la "ceinture", tellement il est vaste, et ce n'est pas le plus grand, loin de là.
Lorsqu'on est assez prêt, on voit les motus, parfois couverts d'arbres, qui semblent flotter sur l'eau.

Premier arrêt et mise à l'eau (palmes-masque-tuba) pour aller voir, devinez quoi ?
Une raie manta !
Ici aussi il y a une "station de nettoyage", en eau peu profonde (8-10 m).
C'était d'ailleurs une des raisons du choix de cette île, ainsi que de Maupiti.
Et la magie de Maupiti se reproduit ici. On la voit très bien, parfois bouche ouverte, avec le poisson nettoyeur en train d'astiquer ses incisives... Exceptionnel !
On reste un long moment à contempler ce spectacle fascinant.

On repart pour une longue traversée du lagon à fond de train qui nous emmène à l'île aux oiseaux.
Et effectivement, ils sont nombreux ici.
On peut y voir en particulier des sternes blanches, grises et des fous à pieds rouges.
Super tour de l'île à pied.

Sterne blanche

Fou à pattes rouges

Sterne grise

On reprend le bateau pour gagner cette fois un motu.

Débarquement avec les grosses glacières qui contiennent les poissons pêchés ce matin même et qui finissent rapidement sur le barbecue.

Le temps de se baigner en compagnie des requins pointes noires (ça va maintenant on est habitués à leur présence) et il est temps de passer à table.

Faut-il préciser qu'une fois de plus on se régale ? La cure de poisson bat son plein et c'est extra.

Après le repas, petit tour à pied et de nouveau baignade dans les eaux chaudes du lagon, toujours avec les petits requins.

Il y a des patates de corail sur un fond de sable, chacune abritant bien sûr des poissons.
Les couleurs du lagon sont toujours aussi magiques, par cette journée bien ensoleillée.
La protection contre l'ardeur du soleil est maximale.

Au retour, nouvel arrêt au spot "Raie Manta", mais elle n'est plus dans les parages.
On voit néanmoins deux requins de belle taille.

Au dîner, on poursuit avec délectation notre cure de poisson.

Les Snoopy voyageurs sont à fond...

De Bora-Bora à Tikehau

Départ de Bora-Bora ce matin, avec le collier de coquillages en guise de cadeau d'adieu.

Un dernier regard sur le lagon...


puis direction l'archipel des Tuamotu avec 1h10 de vol jusqu'à Rangiroa.
 

Rangiroa (une partie)

Les Tuamotu sont constitués de 77 atolls, ces anneaux coralliens à fleur d'eau, éparpillés sur un espace de 1500 x 500 km.

Courte escale puis un saut de puce pour Tikehau, notre destination.

L'atoll de Rangiroa est gigantesque, près de 80 km dans sa plus grande longueur.
On pourrait faire tenir dans son lagon l'île de Tahiti dans son ensemble !
Il y a 13 km entre les extrémités de Tikehau et de Rangiroa mais plus de 100 km en bateau, d'une passe à l'autre.
L'atoll de Tikehau mesure environ 26 x 18 km est situé à 340 km au nord de Tahiti et comptait 529 habitants en 2012.


L'avantage de l'aéroport de Tikehau, c'est qu'on ne se perd pas dans les couloirs...

Vue complète de l'aéroport

Nous sommes accueillis par notre hôte (de la pension Colette) avec le non moins traditionnel collier de fleurs, toujours aussi sympa.

Le chemin d'accès à la pension s'annonce bien, et ça se confirme quelques instants plus tard.
 

Petit bungalow posé sur une plage de sable corallien blanc, au milieu des cocotiers...
Juste devant nous on voit passer les ailerons caractéristiques des petits requins pointes noires.

On va faire un tour du village, où comme à Maupiti, tout le monde nous dit bonjour.

L'ambiance de ces petites îles est vraiment particulière, empreinte d'une grande sérénité.

Le tour des boutiques est très vite fait (!), il n'y a par ailleurs ni banque, ni médecin...

Côté pile...

Côté face.

Super bon repas le soir (poisson cru, thon sauce citron divin, gateau banane), au son du Ukulele puis discussion très intéressante avec Henere, qui par ailleurs ne manque pas d'humour...
Il faut l'entendre raconter son voyage à Paris (à la foire de Paris, en plus !), pour par exemple traverser la rue, ou réveiller le gardien de l'hôtel à 5h pour avoir un café. En même temps il est allé très souvent "en Amérique" et a l'esprit bien affuté. C'est juste le mode de vie qui change pas mal...

Spéciale dédicace à Fabienne et Pascal : y'a plus qu'à se mettre au Ukulele, c'est super pour l'ambiance !