jeudi 25 mai 2017

Mount Etjo, retour

Dernier jour...
Petit-déj à 6h30 et départ pour le game-drive à 7h (tous les 2 avec le guide).
On commence par de superbes girafes, de nombreuses espèces d'antilopes dont certaines pas encore vues. Dik-ik, waterbuck, gnou noir mais aussi phacochères, mangouste et de beaux oiseaux.
Malgré les recherches du guide, pas d'éléphant ou de rhino mais le tour était quand même très sympa.






Waterbuck










Ecureuil terrestre

Mangouste


Steenbok


Gnou à queue blanche


Blesbok


Vautour oricou



Dik-Dik (la plus petite antilope du monde)

Koudous



Calao à bec jaune

Lilac-Breasted Roller / Rollier à longs brins

southern white crowned shrike / Eurocéphale à couronne blanche

Spatules

Flamants roses


Pélicans



On repart vers 10h30-11H. Encore un peu de piste (40 km) et on rejoint la B1, la route goudronnée qui file vers Windhoek.
Il y a de plus en plus de monde au fur et à mesure qu'on se rapproche de la capitale.
Pique-nique rapide sur un parking. Deux jeunes sont là : on leur donne pommes, pain et eau.
De gros travaux puis une belle autoroute en arrivant sur Windhoek.
On reprend du carburant et on fait laver la voiture (ce qui prend du temps !).
On laisse la nourriture qui nous reste au gars qui vient de laver (à la main) le 4x4, et qui est ravi, puis on regagne le local du loueur pour rendre le véhicule.
Accueil très sympa, contrôle du véhicule relativement rapide et tout est ok. Visiblement, il semble satisfait.
On se change et on refait un peu les sacs puis il nous emmène à l'aéroport.

236 km dont 204 de goudron.

Au total : 4790 km dont 1544 de goudron soit 1/3 et une consommation de 10,3 l/100.


mercredi 24 mai 2017

Erongo, Mount Etjo

La journée commence à 7h (après un thé et un muffin)  avec une "morning walk" guidée (juste nous 2) sur Baboon trail.


Ce sentier nous emmène sur un sommet qui domine le camp. Bien sympa et intéressant.













Lors de nos échanges avec les guides ou personnels des lodges, il s'avère que, bien souvent, ils sont extrêmement éloignés de leur famille. Le taux de chômage est de l'ordre de 30% (40% chez les jeunes) et lorsqu'on leur demande si leur vie est satisfaisante, la réponse est invariablement qu'il vaut mieux avoir un (bon) travail et être éloigné des siens.
Ils travaillent en général 3 à 4 semaines de suite puis rentrent chez eux pour 1 semaine ou 10 jours (à Fish River Lodge, très isolé, c'était 3 mois de boulot puis 1 mois de congé).

Les transports sont de plus assez compliqués dans ce grand pays.
Une autre réflexion concerne l'eau : on trouve des piscines (en génral petites) dans les lodges alors qu'il n'est pas rare de voir, dans les villages, des femmes revenir chez elles en portant des bidons ou des seaux sur la tête... 
Qui plus est, lors de notre passage, les piscines n'étaient quasi jamais utilisées en raison de la température de l'eau, plutôt basse.
Même si pas mal de lodges se déclarent éco-friendly, on se demande si les pompages dans les nappes phréatiques ne risquent pas d'épuiser la ressource, à terme.
A noter, dans plusieurs lodges, un seau dans la douche pour y faire couler l'eau froide en attendant que l'eau chaude arrive. l'eau du seau sera utilisée ensuite pour le ménage.
L'électricité et l'eau chaude sont souvent produites par des panneaux solaires.

Retour à 8h30 pour le breakfast, gigantesque !
On profite encore un peu de la tente et des dammans, trop mignons, et des nombreux oiseaux.




Bulbul brunoir / African Red-eyed Bulbul










Départ vers 11h. On repasse à Omaruru et on remonte un peu au nord avant de bifurquer.
On fait un détour pour aller voir les empreintes de dinosaure : pas exceptionnel mais sympa quand même. Il y a deux séries, une plus grande et une plus petite.
Le site est surprenant : un grand étang, des fleurs, et même un ruisseau.







Stripe-bellied sand snake

On arrive à Mount Etjo vers 14h (pas de pique nique ce midi, on a déjeuné copieusement et tard).
Le mont Etjo Safari Lodge est au coeur d’une des plus anciennes réserves animalières privées.
Le lodge est vaste, très vert : étang (avec plein d'oiseaux), pelouses et la suite immense :
entrée, vaste salon, chambre avec deux grands lits, salle de bain avec baignoire, portes et déco très belles ... C'est même trop et c'est un grand décalage avec les conditions de vie de certains Namibiens.
On va dire que le côté positif est que le tourisme contribue fortement à l'économie du pays et est source d'emploi. Mais bon nombre de lodges sont tenus par des blancs, européens ou sud-africains.
Il existe néanmoins quelques camps tenus par des communautés locales : c'était le cas au Grootberg lodge, par exemple.










On prend le thé et le gâteau sous les arbres et on va faire un tour pour photographier les oiseaux.





Cormoran à poitrine blanche / White-breasted Cormorant


Héron cendré / Grey Heron

Spatule d'Afrique / African Spoonbill




Un peu de rangement puis à 16h30, Cheetah feed.
Nous ne sommes que tous les deux !
Bien sympa, avec trois guépards : une mère, capturée malade (malaria) et le frère et la soeur.
Le mâle mange beaucoup, puis la mère.
Vient ensuite le tour des vautours (et un aigle).























Dîner excellent (soupe, salade, steack d'Orix et brochettes de kudu, entremet).
Belle salle de resto avec un feu au milieu, mais curieusement ici peu de chambres occupées (3).

Ensuite nous allons au Lion Feeding.
Après un court trajet, on s'enfile dans un couloir en béton avec une mince ouverture au niveau des yeux.
Une antilope entière (tuée) est devant et bientôt arrivent 6 lionnes et un lion.
Le spectacle est impressionnant : l'impression de puissance est très forte, les râles vous prennent aux tripes, et le bruit des os qui craquent sous les mâchoires ne laisse pas indifférent.
L'interaction entre les lions est intéressante aussi : il y a une femelle dominante, qui met même sa patte sur la tête du seul lion à un moment sans que celui ne se rebiffe. Il y a aussi une lionne qui a du mal à trouver sa place et se fait un peu rejeter.
Ça dure un bon moment mais il ne reste déjà plus grand chose de l'antilope.
Une expérience intense...










 132 km dont 69 de goudron