dimanche 22 avril 2018

Bolivie J2

La nuit a finalement été plutôt difficile : difficulté à respirer pour tous les deux.
En fait, trois facteurs se sont combinés :
- l'altitude, bien sûr (4500 m)
- le nez encombré (avec ces écarts de température, rien d'étonnant), qui se bouche en position allongée
- mais surtout le manque d'aération de la chambre, dotée d'une fenêtre fixe.
En effet, dès que nous sommes sortis à l'extérieur, ou même dans les parties communes, ça allait tout de suite mieux. Nous étions parfaitement bien au diner ou plus tôt dans la journée à des altitudes supérieures.
Le taux d'oxygène étant déjà faible à cette altitude, dans une chambre mal aérée, c'est pas terrible.
A noter qu'il y a de l'oxygène à disposition à l'accueil, que nous n'avons quand même pas utilisé...

A part ça, superbe lever de soleil, dans le froid (la température est bien en-dessous de zéro).







Nous commençons notre parcours par plusieurs lagunes altiplaniques, toutes très belles.
Dans un canyon où le petit cours d'eau a gelé cette nuit, nous croisons des vizcacha (lapin-écureuil).







Laguna Honda




Laguna Chairkota


Laguna Hedionda







Laguna Canopa





Nous gagons ensuite la lagune Turquiri, très différente, avec de beaux rochers et plein d'oiseaux.
On fait une jolie rando autour de cette lagune avant de déjeuner.

















Passage au pied du volcan Ollague (5865 m), dont on voit une belle fumerolle, avant de rejoindre le salar de Chiguana.








Plantation de Quinoa


Notre hébergement de ce soir est à San Pedro de Quemez, dans un autre éco-hôtel Tayka, toujours géré par une communauté locale.
Très sympa, tout en pierre, à proximité de l'ancien village. Bon diner.
Nous sommes descendus progressivement et sommes ce soir à 3682 m.






Porte en bois de cactus


En face d l'hôtel se trouvent les ruines de l'ancien village.








2 commentaires:

  1. Sympa ce petit lapin écureuil. C'est vraiment magnifique. Je comprend mieux l'attrait de cette région pour de nombreuses personnes qui en rêvent depuis de longues années et qui, un jour, réalisent ce rêve. Les habitats ne sont pas mal non plus.

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  2. En parlant d'attrait, un immense respect et une grande admiration pour les voyageurs à vélo que nous avons croisés au cours de ce périple Bolivien : deux filles, puis un couple et enfin un gars tout seul.
    Il faut une grande force (physique mais surtout mentale) pour affronter la rudesse de ces lieux et l'altitude incroyable. Chapeau, vraiment !

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