Swakopmund, Welwitschia, Ameib

On range tout dans la voiture et direction Swakopmund. Il y a beaucoup de brume humide ce matin.
Grosse circulation sur la route (goudronnée) entre les deux villes.
On fait un tour dans Swakopmund. Bôf... architecture allemande, beaucoup de boutiques à touristes.

Pintade de Numidie / Helmeted Guineafowl

Tantôt balayée par les vents de sable, tantôt baignée dans le brouillard côtier, Swakopmund a bien grandi depuis le jour où les Allemands y avaient créé un port d’accueil en plein désert, pour décharger les bateaux au mouillage, à la fin du XIXe siècle. Son charme de ville provinciale allemande aidant, Swakopmund est devenue une cité balnéaire très prisée des habitants de la capitale. Après avoir traversé un désert sec et aride sur des centaines de kilomètres, Swakopmund apparaît comme un véritable mirage. Entre pelouses vertes et jardins fleuris, les bâtiments modernes alternent avec l’architecture coloniale, et les boutiques luxueuses bordent les rues du centre-ville.
Aujourd’hui, la mine d’uranium de Rössing, les salines et le guano, l’ostréiculture ainsi que le tourisme sont devenus les principales sources de revenu. Les plus aisés ont opté pour des villas avec vue sur la mer qui se sont répandues le long de la côte. Les autres vivent en retrait de celles-ci, notamment dans le township de Mondesa qui s’étend vers le désert.

Après avoir repris du carburant, direction Welwitschia drive, un bel itinéraire, peu fréquenté.
On expérimente les lichens noirs, qui deviennent verts à la moindre goutte versée.
Beau points de vue sur les paysages "lunaires", puis de beaux affleurements de dolorite.

On découvre ensuite les fameuses plantes Welwitschia, assez incroyables.
La plus remarquable est énorme et a 1500 ans (protégée par un grillage). Respect.
Géo-cache à côté.

Welwitschia Mirabilis : c'est LA plante du désert de Namibie.
Ressemblant à un tas informe, Welwitschia est cependant un arbre au tronc court, proche des conifères.
Ellee ne possède que deux feuilles qu'elle conerve sa vie durant. Ces deux feuilles ne cessent de croître tan en épaisseur (elles peuvent atteindre deux mètres de large) qu'en longueur (6 mètres).
Sa longévité est considérable : certains spécimens observés ont entre 1000 et 2000 ans.
Au cours de sa longue vie, les feuilles se déchirent et se fendent, donnant à la Welwitschia son aspect original. On a calculé qu’une plante âgée de 1 000 ans a produit environ 150 m de feuilles !
Les joueurs de l'équipe de Namibie de rugby à XV sont surnommés les Welwitschias.

Pique-nique à l'oasis de la rivière Swakop puis on rejoint la route goudronnée (B2), assez fréquentée.

Rapide arrêt à Usakos et après quelques km de piste, on arrive sur le domaine d'Ameib.
On croise des springboks. Brève installation au camping.

A Ameib, nous voici au sud du massif de l'Erongo, relique érodée d'un volcan actif il y a quelque 140-150 millions d'années qui s'est effondré dans sa chambre magmatiqueun énorme. Le sommet culmine à 2 320 m.
 
On se rend ensuite à Elephant head (à peu de distance, sur le domaine), une superbe formation rocheuse, dans un cadre de toute beauté.

Elephant head

Rando sur l'itinéraire vert (climbing), qui commence par contourner le massif, permettant de découvrir des rochers gigantesques, parfois en équilibre. Puis ça grimpe sec, avec des passages sur et sous les rochers, parfois aidés d'un échelon ou d'une chaîne.
Le dernier est un peu plus aérien mais Martine le franchit néanmoins avec brio.
Superbe vue au sommet et descente beaucoup plus facile de l'autre côté, au soleil couchant.

Des moustiques s'invitent pour le dîner : on sort les protections... Nuit super étoilée.

304 km dont 106 de goudron