samedi 13 mai 2017

Pelican Point kayak

RDV à 7h45 à la marina, d'ailleurs très sympa, pour le tour en kayak.
Départ en 4x4 un peu après 8h. On contourne la lagune en voyant des flammants roses, des pélicans, puis on longe les salines avant d'entamer la partie sablonneuse qui mène à Pelican point. L'ancien phare émerge de la légère brume, tout comme les gros bateaux au mouillage dans la baie. On croise quelques chacals.





On découvre la colonnie d'otaries, séparées en plusieurs groupes.





Otaries à fourrure : en moyenne un mâle adulte pèse 190kg mais au début de la saison des amours, les mâles pèsent jusqu'à 360 kg. Pendant une période de 6 semaines, ils dépensent une énergie féroce pour faire leur territoire, leur harem et couvrir les femelles et ne retournent pas en mer se nourrir de peur de perdre leur territoire. Les femelles ne pèsent que 75 kg environ et mettent bas un seul petit qu'elles ont porté pendant neuf mois.
La plupart des petits sont nés avant fin novembre et pèsent de cinq à sept kilogrammes à la naissance. Ils sont nourris pendant presque un an, perdent leur premier pelage vers cinq mois et commencent à manger du poisson quand ils explorent les alentours. Au bout de sept mois, ils peuvent rester quelques jours en mer tous seuls. La mortalité des jeunes se situe autour de 25 %, les prédateurs étant surtout les chacals et les hyènes.
Les otaries mangent des calmars et des poissons pour environ 8 % de leur poids par jour : il leur faut maintenir une température corporelle de 37 °C dans une eau à 10 °C ! Les jeunes mangent quelques cailloux qui leur servent de ballast... Les otaries peuvent descendre à 100m de profondeur.

Un peu plus au nord, sur la côte, le site de Cape Cross abrite une colonie de plus de 100 000 otaries.
Ce qui n'est pas mentionné dans les guides touristiques, c'est que le massacre des otaries est autorisé par le gouvernement namibien de juillet à septembre, les jeunes otaries à fourrure égorgées ou battues à mort et dépecées sur les plages. En 2012, 91 000 otaries ont été massacrées.
http://www.chasse-aux-phoques.com/massacre-otaries-namibie.html
Ce massacre, appelé ‘sélection’ est conduit par un seul homme, Hatem Yavuz, qui a l’exclusivité d’achat de chaque peau résultant du massacre des otaries en Namibie jusqu’en 2019. Il paie 7 dollars US par fourrure alors que M. Yavuz vend au final ses manteaux de fourrure jusqu’à 30 000 dollars. Les travailleurs namibiens sont payés en dessous du salaire minimum. Il n’y a aucun accord pour partager les profits, et moins de 150 habitants sont employés pour participer à l’abattage. "Afin qu’elles [les otaries] souffrent moins, elles doivent être tuées avec un gourdin muni d’une pointe" a déclaré M. Yavuz, qui se décrit lui-même comme quelqu’un qui adore les animaux. (source Seasheperd)
http://www.seashepherd.fr/news-and-media/editorial-110315-1.html 

Arrêt et mise à l'eau des kayaks, après s'être équipés avec veste et pantalon imperméables.


Bon, on y va ?


Très vite , on se retrouve au contact des otaries, joueuses, qui viennent facilement vers nous.
C'est parti pour près de 2h  à observer ces jeunes otaries qui viennent mordiller nos pagaies et qui se laissent même caresser le dos ou le ventre.
Super !













Tu viens ?





La vidéo est ici (sélectionner HD pour une meilleure qualité)

Après ce beau moment, retour à terre pour un thé accompagné de sandwichs puis on regagne Walvis-Bay.
Déjeuner de poisson (très bon au resto Anchor, sur la marina, et achats à la boutique (vendeurs assez joueurs...)
De retour à l'appartement, petite sieste puis tour à pied sur la promenade le long de la lagune.
On aime bien ce site.



Le soir, dîner au resto Le Raft, presque en face de notre logement.
Bon et copieux, serveuse très sympa, bon vin blan pétillant d'Afrique du Sud.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire