mardi 2 mai 2017

Kalahari

Après une excellente nuit sur le vol direct Air Namibia (depuis Francfort), nous débarquons sur le tarmac à 5h du matin.
Il fait encore nuit et la température est fraîche.
Accueil par le loueur du véhicule : nous avons du temps pour changer et retirer de l'argent et également acheter une carte SIM locale de téléphone.
Nous sommes ensuite conduits aux locaux du loueur, Safari Car Rental, situés à mi-chemin entre l'aéroport et Windhoek, soit à environ 20km.
Long briefing car il y a beaucoup de choses à voir : outre l'utilisation du 4x4, il y a énormément de matériel, et il faut apprendre à installer la tente de toit et repérer tout ce qui est nécessaire. Heureusement que l'accueil est très bon et que notre interlocuteur parle distinctement et est facile à comprendre.
En résumé, il y a de la vaisselle, de l'outillage (compresseur, cric, 2 roues de secours, outils...), réchaud, frigo, table et chaises, couchage, serviettes, 1 réservoir d'eau de 50l, 2 réservoirs d'essence (150l au total) et j'en passe.

Lors de l'explication du fonctionnement du frigo, un petit soucis apparaît. Celui-ci fonctionne sur la batterie quand on roule et doit se couper à l'arrêt (on le branche alors sur la prise électrique du camping s'il y en a une). Hors il continue de fonctionner moteur coupé, ce qui risque fort de mettre la batterie à plat si on oublie de le fermer.
Il nous faut donc faire un détour par l'électricien dans le centre de Windhoek pour régler le problème (le câblage d'un relais semble avoir été "bricolé" par les derniers clients). Le loueur est un peu gêné de découvrir ce problème et nous présente ses excuses. Il nous parait sérieux.
La réparation prend une demi-heure et nous permet de partir l'esprit tranquille. Il n'est pas encore tard.

Nous allons faire des courses au Spar (pour plusieurs jours) puis prenons la route vers le sud, sur la B1, goudronnée.
Passage au tropique du Capricorne puis arrêt pique-nique sur le bord de la route.

Tropique du Capricorne :
Les tropiques sont les deux parallèles du globe terrestre qui délimitent une bande à l’intérieur de laquelle le soleil apparaît au zénith au moins une fois dans l’année. Les noms de Cancer et Capricorne ont été attribués il y a environ 2 000 ans selon la position qu’occupait alors le soleil dans le zodiaque au solstice d’été.




A Kalkrand, on quitte la route principale pour une piste qui pénètre au bord du Kalahari.
Les premiers cordons de dunes rouges apparaissent rapidement et on voit nos premiers springboks.

 
 
 
 


Nous sommes dans l'extrémité ouest du Kalahari.
Le Kalahari, ou "terre de la grande soif", est un semi-désert de type sableux d'une superficie d'environ 900 000 km², à une altitude variant de 900 à 1200 m, qui couvre une large partie du Botswana et s'étend jusqu'au nord-ouest de l'Afrique du Sud et au sud-est de la Namibie.
C'est la patrie des nomades Bushmen, ou San (environ 40 000 personnes).
Ici les dunes sont en partie couvertes de végétation (broussailles, arbustes épineux, acacias).
La saison des pluies s'étend de décembre à mars. Les températures s’échelonnent entre +47 °C et – 13 °C.


Après environ 80km sans croiser personne, nous arrivons à la barrière qui marque l'entrée du domaine de Bagatelle Kalahari ranch.
Une jolie piste sablonneuse nous mène en 3 km à la réception.



Nous avons l'emplacement de camping n° 2, dans un décor de rêve...
Chaque emplacement a son propre sanitaire, avec douche chaude (solaire) et wc et l'emplacement voisin est au moins à 200m...
Nous montons notre tente pour la première fois : ça va, c'est assez rapide même si il faut un peu grimper sur la voiture pour tout installer.
L'intérieur s'avère assez large : c'est un des rares loueurs a proposer des tentes de 1m40 de large (au lieu de 1m20 habituellement) et c'est appréciable.







Il y a quelques écureuils terrestres dans le coin (ils ne grimpent pas dans les arbres mais font des terriers). On croise également des autruches.





Après un bon thé, nous allons à pied à la réception (à 1 km) pour aller assister au Cheetah Feeding.
Des guépards sont recueillis, souvent blessés par des fermiers qui protègent leur bétail, et sont soignés et nourris en semi-liberté dans de vastes enclos. Leur apparition dans les herbes hautes est saisissante.








Une mangouste

Nous allons ensuite voir le sundowner (coucher de soleil) sur une dune, avec apéro, au pied d'un nid de républicains sociaux (non ce n'est pas un nouveau parti politique...).

Les républicains sociaux (Philetairus socius) sont de tout petits oiseaux de couleur brun-gris au ventre blanc et au bec bleu clair. Ils vivent en colonie jusqu'à 300 individus. Ils construisent des nids démesurés qui ressemblent à des toits de chaume.
Leurs nids sont de grands complexes, un peu comme des immeubles comprenant plusieurs appartements et certains peuvent avoir plus de 100 ans d'âge et avoir hébergé plusieurs générations.





Après cette longue journée, dîner au lodge, avec de l'Oryx au menu (très bon).

288 km  dont 212 de goudron

2 commentaires:

  1. bon debut....et c'est deja super ! magnifique...et quelle organisation !

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  2. ...et je n'en revient pas de cette organisation au camping au milieu de ce desert. En ce qui concerne les guepards, cca doit tre en effet saisissant !!! brrr

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