jeudi 23 octobre 2014

Un vol mouvementé...

Grosse averse hier en fin d'après-midi, avant de gagner l'aéroport pour un "saut de puce" (ou presque) afin de gagner notre prochaine étape : Huahine distante de 46 km.

L'ambiance est cool ici, ça change des aéroports ultra sécurisés avec quantité de contrôles.
Pas de rayons X et formalités minimum et on peut emporter sa bouteille d'eau.
Ici on prend l'avion comme l'autobus chez nous.
A noter qu'en dehors du cargo qui ravitaille les îles, il n'y a pas de liaison type Ferry (comme aux Seychelles par exemple). La barrière de corail qui entoure les îles a parfois des passes difficiles à franchir mais à Raiatea, par exemple, il y a pourtant de gros bateaux de croisières qui accostent.

Avec un peu de retard, le décollage a lieu alors que la nuit tombe, sous un ciel plombé.

A peine la montée terminée, l'avion amorce déjà sa descente. On ne voit pas grand chose par les hublots, entre nuages et crépuscule. La descente est longue, on entend le train d'atterrissage sortir, l'avion est un peu secoué mais on approche.
Et puis non, le pilote remet les gaz à fond, l'avion se cabre, on reprend de de l'altitude...

Le pilote annonce que les conditions sont mauvaises (on s'en doutait) et il entame un tour pour attendre une amélioration.

Après un long moment, deuxième tentative.
Bis repetita : descente, train sorti, secousses... et hop on remet les gaz et on remonte !
 Ce n'est pas encore pour cette fois.
 Le pilote reprend la parole pour nous faire la même déclaration : on attend que ça s'améliore. Ambiance...

Et un petit moment après, le verdict tombe : la situation est de pire en pire, on abandonne l'espoir de se poser à Huahine et on file à Tahiti (à près de 200 km). C'était la destination finale du vol, après l'escale de Huahine.
Voilà qui ne nous arrange pas du tout !

Après pas loin d'une heure trente de vol (au total) nous voici donc à Papeete...

Air Tahiti nous prend en charge : taxi, hôtel, budget repas. Nous voilà donc partis pour l'hôtel Radisson, de l'autre côté de la ville. Il est 21 h quand nous prenons possession de la chambre avant d'aller dîner.

Nous prenons cette escale imprévue avec philosophie : cela fait partie des aléas des voyages.
Nous aurions préféré notre petite pension de Huahine à ce grand hôtel, certes plus luxueux mais un peu impersonnel avec ces bâtiments de 5 étages, mais c'est comme ça.
Air Tahiti prenant en charge la majorité des frais, nous n'aurons pas à payer deux fois pour la même nuit (car je pense que nous devrons nous acquitter de la nuit manquée à Huahine, ce qui serait normal).

Le problème est que le vol pour revenir à Huahine n'est prévu qu'à 17h30 ce soir.

L'hôtel étant assez éloigné de Papeete, et la chambre devant être libérée pour 11h, nous décidons de rester au Radisson et profitons de la plage de sable noir, de la belle piscine, du jacuzzi et des confortables salons. Y'a pire.

Allez, ce soir on retente notre chance ! La suite au prochain épisode...




3 commentaires:

  1. En effet, il y a pire ! Ah mes braves gens, y a pus de saison ...
    Magnifique cette raie, bien que dangereuse. Mais qui donc colore les coraux en mauve ???
    Espérons que vous avez pu enfin atteindre Huahine, avec moins de perturbations ...

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  2. Snoopy voyageurs23 octobre 2014 à 19:45

    Pour les coraux en mauve, c'est surement le poisson Picasso ! :-)

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  3. Pourquoi aller chercher la pluie si loin de France. On a la même en Normandie ! Mais la température n'est peut-être pas la même :-).
    Cela me donne des idées : il me reste quelques pavés, je vais peut-être construire un Marae dans le jardin... Par contre, c'est vrai qu'il y a moins de coraux à Cabourg !

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