samedi 25 octobre 2014

De Huahine à Bora-Bora

Je n'ai pas du vous dire qu'il y a quelques jours, peu après notre arrivée en Polynésie, nous avons eu une demande d'interview de Tahiti Infos... Quelle notoriété, quand même !
Bon, il s'agissait d'écrire un article sur les géo-caches, peu développées ici.
http://www.tahiti-infos.com/Lancez-vous-dans-une-chasse-au-tresor-2-0_a112642.html

Ce matin, les moustiques sont particulièrement actifs : pluie et chaleur, un cocktail... piquant !
On se protège du mieux possible mais il y en a toujours un ou deux pour trouver une faille.

On emprunte des vélos à la pension pour aller faire un tour à Fare, avant de prendre l'avion.
On n'a pas trop l'habitude des vélos d'ici : pas de vitesses, pignon fixe, très peu de frein...
Spéciale dédicace à Cawito : côté vélo, y aurait des choses à faire, par ici !
Heureusement, il n'y a pas beaucoup de chemin à faire mais assez pour que Martine sente bien les cuisses.



Petit arrêt à la plage où un pirogue de course prend la mer.


 Les courses de pirogues sont une institution ici et LA grande course a lieu dans une quinzaine de jours : elle relie Huahine, Raiatea, Taha et Bora-Bora avec des étapes de 45 à 60 km environ en 5 à 6h ! Il y a de 80 à 120 pirogues (6 par bateau), de toutes sortes de nations, avec départ en ligne dans le lagon et bousculade pour arriver dans la passe, avant d'attaquer la pleine mer et de surfer sur les vagues. Du grand art...

On fait un petit tour dans Fare pour acheter de quoi manger avant de revenir à la pension pour gagner l'aéroport et s'envoler en fin de matinée pour la prochaine étape.

Aéroport de Huahine
 Bora-Bora ! Un nom magique pour deux facettes :
- d'un côté une île dévorée par les hôtels de luxe et tout ce qui va avec, chère, parfois sale
- de l'autre un lagon extraordinaire qui encadre une île au relief  harmonieux
Comment venir aussi loin sans venir se rendre compte par soi-même ?
C'est pourquoi nous avons décidé de n'y passer que deux nuits avant notre étape dans les Tuamotu.

Située à 250 km au nord-ouest de Tahiti, cette île de l'archipel de la Société est de dimensions assez réduites : l'île principale ne mesure que 8 km du nord au sud et 5 km d'est en ouest ; la superficie totale de Bora-Bora, îlots compris, est inférieure à 40 km².

Bora-Bora est formé d'un volcan éteint, entouré par un lagon et une frange de récif. Son point culminant est le mont Otemanu (727 m) situé au centre de l'atoll.
À l'est et au nord de l'île, le récif supporte une série d'îlots constitués de débris coralliens et de sable (ce genre d'îlot est appelé motu). Source Wikipedia.

Le ciel est encore pas mal couvert mais nous laisse tout de même deviner le lagon.


L'aéroport est situé sur un motu et il faut donc emprunter une navette pour gagner l'île proprement dite.


A l'aéroport la vue est déjà sympa...
La navette de l'aéroport
  Notre hôte nous attend et nous conduit à Bora-Bora Fishing Paradise Lodge, une des (rares) pensions de famille de Bora.
Installation et déjeuner.

Bora-Bora Fishing Paradise Lodge

  

Notre hôte nous déconseille la balade que nous avions prévue (beaucoup trop boueuse). Nous partons à pied faire un tour et nous avons un beau point de vue sur le lagon en montant une piste en très forte pente.
En fait, on cherchait un canon laissé par les Américains lors de leur passage sur l'île mais nous n'étions pas au bon endroit.



Après l'attaque de Pearl-Harbour en 1941, les Américains ont installé 5000 hommes sur Bora-Bora (population de l'époque 2000 habitants) afin de contrôler ce point stratégique du Pacifique. Ils sont partis en 1946 mais il subsiste de cette époque un certain nombre d'installations (dont les canons), et aussi pas mal de métisses...

Pour certains de nous plus fidèles lecteurs qui souhaitaient un peu plus de photos de faune, voici un spécimen particulièrement courant ici, et aussi très sonore...


Les coqs, poules et autres poulets vivent en liberté ici. Dans une pension, on nouas a expliqué que comme ils sont musclés et qu'ils volent, la plupart des poulets consommés sont importés. C'est beaucoup trop fatigant d'essayer de les attraper, puis de les plumer et de les vider. Mouais...

5 commentaires:

  1. Fifi_bois-guillaume25 octobre 2014 à 08:21

    C'est donc bien à Bora-Bora que les autochtones font des courses de pirogue-pirogue (3 de chaque côté). Enfin, heureusement pour eux, l'arrivée n'est pas à Baden-Baden !

    Côté météo, je vois que c'est aussi pluvieux qu'en Normandie cette semaine. Mais nous, on a pas les moustiques. Et finalement, Palmiers et Pommiers, ça commence par la même lettre...

    Encore merci pour nous faire voyager avec vous.

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  2. La pension en tout les cas à l'air bien sympathique. Sinon, j'aurais préféré une photo de Martine à vélo mais sur la piste en très forte pente, non ? Je suis toujours surpris de voir que l'on peut importer des poulets, peut-être américains chloré, et à un coût probablement élevé alors que l'on en a sous la main, même si ils volent un peu.
    Les paysages ont l'air tout de même bien sympas, dommage pour le mauvais temps, y a plus de saison ma petite dame.

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  3. Et au fait, vous êtes quel type de géo cacheurs : james Bond ou Indiana Jones ?

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    1. Snoopy voyageurs25 octobre 2014 à 18:42

      Mais voyons, des Snoopy Geo-cacheurs, bien sur...

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  4. Tout de même "pas mal" l'arrivée à Bora Bora ! ce site es fantastique. Sympa la pension de famille.
    Nous profitons de tous les aspects du voyage : les paysages, les aspects culturels, la faune et la flore !
    Si nous comprenons bien, les poulets, c'est pour le décor ... Espérons que le grand soleil revienne vite ... et attention aux moustiques ...

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