lundi 21 novembre 2016

Sentier du Nord (La Désirade)

Nous nous faisons déposer à Beauséjour par la camionnette de Club-Caravelles, qui va chercher des clients au bateau.
Au programme : la rando du sentier nord.
Nous attaquons, à pied, la montée "sèche" de la "montagne". Pfff, ça grimpe...
A 160m d'altitude, nous quittons la route pour un petit sentier qui descend vers la mer, au milieu d'une forêt assez dense, avec quelques très beaux arbres.





On croise de nombreux Bernard l'Hermite.
En arrivant près de la mer, des main-courantes sécurisent le parcours.
On débouche finalement au ras de l'eau, dans le fracas des vagues qui s'écrasent sur les rochers.
Pas de belles plages de sable, ici, la côte est... sauvage !
C'est d'ailleurs un des deux seuls accès sur ce versant.
Après avoir admiré quelques belles projections d'embruns, on poursuit la rando, qui suit la côte, au plus près de la mer, sur environ 1 km.
Heureusement, le parcours est très bien balisé et évite adroitement les vagues en se faufilant à travers les rochers.
Il n'y a pas beaucoup de place mais on reste au sec à peu près partout, sauf peut-être un court passage où  il faut bien calculer son coup entre deux vagues.
Le trajet est pittoresque mais nécessite un peu de gymnastique pour passer d'un rocher à l'autre. Une échelle a même été fixée à un endroit pour faciliter un passage un peu haut.
Peu après, le sentier, toujours bien indiqué, quitte le bord de mer pour remonter la falaise. Là aussi, des main-courantes facilitent l'escalade des passages les plus raides.













On a vite chaud mais on monte rapidement.
On quitte l'environnement des roches magmatiques pour gagner des affleurements calcaires et on se retrouve bientôt sur le sommet du plateau.



Il n'est pas très tard et on décide de descendre vers Les Galets, à la pointe ouest de l'île.
Nous avions vu, lors de notre précédent passage, pas mal d'iguanes se dorer au soleil vers la pointe des colibris, mais aujourd'hui il y a beaucoup de vent, et même quelques gouttes de pluie, et les iguanes ne se montrent pas.




On évite soigneusement les mancenilliers, ces arbres dont les feuilles et les fruits (qui ressemblent à des pommes) sont extrêmement toxiques. L'eau de pluie ruisselant sur les feuilles se charge d'une substance très corrosive qui provoque de graves brûlures. A éviter lors d'une averse, donc...

On reprend la route vers Beauséjour et une Désiradienne nous prend en stop, nous évitant 2 ou 3 km à pied.
Près du port, il est temps de trouver un endroit pour se restaurer : ce sera la paillotte sur la plage à Fifi.
On fait une entorse à notre régime poisson avec un poulet-coco, très bon.






On repart ensuite à pied vers notre hébergement et hop, un nouveau petit coup de stop pour éviter un trop long trajet en plein soleil.
Le stop marche plutôt bien ici (la première voiture qui passe s'arrête) et les gens sont très gentils. L'ambiance sur ces petites îles est vraiment différente des deux îles principales de Guadeloupe (Basse-Terre et Grande-Terre).

Arrêt à la plage du souffleur, toute proche de notre hébergement, et peut-être la plus belle plage de l'île.





Fin de journée tranquille, à soigner un bon gros rhume.


3 commentaires:

  1. Effectivement la cote nord est plus sauvage mais c'est bien aménagé. Par contre c'est quoi cette protubérance sur l'arbre de la première photo ? un nid de fourmis ?
    Le hamac et un 'tit punch...y a rien de mieux pour le rhum euh..rhume

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    1. Pas loin : c'est une termitière.
      Pour le rhum(e), on s'en occupe !

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  2. Evelyne et Gilbert23 novembre 2016 à 20:23

    Bien rude la rando... Bonjour les cuisses !
    Mais ça vaut la peine. Quant aux fleurs quelles
    merveilles. Ce qu'il y a de bien après ces escapades
    c'est la baignade dans les eaux cristallines
    et le hamac. Soignez bien le rhum (pardon le rhume !)

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