Deshaies

Ciel couvert, ce matin, la prévision météo n'est pas fameuse.

On décide d'aller à Deshaies par le sentier côtier.
Départ à pied de Coeur Caraïbes : il faut d'abord parcourir la très belle plage de Grande Anse dans toute sa longueur avant d'attaquer la montée, raide, de Gros Morne. Il fait vite très chaud...
La descente sur Deshaies laisse entrevoit la baie à travers la végétation et on arrive par le terrain de sport de l'école...

On en profite pour se balader dans les quelques boutiques.
C'est la fin de matinée, que fait-on : retour au bungalow pour déjeuner ou petit restau ?

Finalement, ce sera le restau...
Je pars chercher la voiture en prévision du retour, Martine n'étant pas très en forme, elle est chargée de l'achat des cartes postales (!) et du choix de la table au restau.

Il y a environ 2km jusqu'à notre hébergement en passant au plus court, par la route.
Oui mais voilà... après un peu plus de cinq minutes, le ciel bien couvert se déchire et laisse se déverser une pluie comme les tropiques savent faire. En un rien de temps, tout est détrempé, moi compris !
Bon, de toute façon, fallait que je lave mon T-shirt...

C'est donc complètement rincé (au sens... propre !) que j'arrive au bungalow.
Le temps de me changer et me voici reparti, en voiture cette fois.

Le restau (l'Amer) se révèle un très bon choix : excellent repas, les pieds dans l'eau ; au sens figuré cette fois, la terrasse (couverte !) donnant directement sur la mer.
Le prix est en plus très raisonnable pour la qualité du déjeuner, si l'on s'en tient au menu du jour proposé sur l'ardoise.

La pluie s'installe pour le reste de l'après-midi, par intermittence toutefois, ; on profite donc de la vaste terrasse bien abritée de notre logement.

Coeur Caraïbes

Coeur Caraïbes

Grande Anse

Grande Anse

Grande Anse

Deshaies

Deshaies

Deshaies

Deshaies

 Le monsieur au premier plan est Louis Delgrès : Colonel d’infanterie des forces armées de la Basse-Terre, abolitionniste, il est connu pour la proclamation anti-esclavagistes signée de son nom, datée du 10 mai 1802, haut fait de la résistance de la Guadeloupe aux troupes napoléoniennes.
En 1802, dans la région de Basse-Terre, Louis Delgrès est le chef de la résistance contre les troupes consulaires du général Richepance, envoyées par Bonaparte pour rétablir l'esclavage.
Il est obligé, avec ses hommes de se replier au fort de Basse-Terre qu’il doivent ensuite abandonner pour se réfugier au pied de la Soufrière à Matouba.Le 28 mai 1802, se voyant perdus, Louis Delgrès et ses 300 compagnons se suicident à l'explosif dans leur refuge, en vertu de la devise révolutionnaire « Vivre libre ou mourir ».

Deshaies