Cabane de Moins et Pierres Closes

De la pluie ce matin, avant que le soleil ne fasse son apparition en début d'après-midi.
Comme les escargots, nous décidons de sortir, et quoi de mieux qu'une zone humide...

Direction donc la cabane de Moins, à quelques kilomètres, pour observer les oiseaux.
Il y a beaucoup de canaux, de prairies humides et de marais dans toute cette zone et c'est un paradis pour les canards, cygnes, cigognes, échasses blanches, aigrettes garzette...

Des chemins bien entretenus donnent accès à des observatoires, le tout en accès libre.

Un peu plus loin, nous gagnons un site plutôt méconnu, au bout d'une petite route pleine de trous, le Dolmen des Pierres Closes.
Après avoir garé la voiture, et passé deux canaux, une courte marche nous conduit à cet endroit isolé.

La présence de l'homme sur le rivage atlantique remonte à une époque où les témoignage demeurent difficiles à interpréter.
Parmi les premières traces visibles de cette présence humaine, les Pierres Closes de Saint-Laurent-de-la-Prée sont indéniablement les plus intéressantes.
Elles se composent de deux sépultures remontant à l'époque néolithique (environ -5000 ans) et dont la structure est extrêmement rare.
Il s'agit de deux dolmens dont la partie inférieure, recouverte d'une table débordante, est creusée en forme d'auge destinée à recevoir des ossements.
Le premier dolmen est encore complet alors que le deuxième  il ne présente plus que d'importants fragments qui permettent d'imaginer  ces dimensions primitives. La table a été détruite vers 1930 après avoir été transportée dans la cour de la ferme voisine de l'Houmée avant 1820.
Le classement des Pierre Closes au titre des Monuments  Historiques (liste de 1889) a permis de préserver ses sépultures et de leur éviter de subir le sort des deux dolmens de Loire-les-Marais,
détruits en 1959 à la dynamite et au bulldozer.