Salina J2

Petit-déj sur la terrasse puis on va louer une petite voiture pour faire un tour dans l'île.
Il n'y a qu'un loueur, "Bongiorono", ça coûte 45€ pour la journée et il faut compter 10€ d'essence (elle est à près de 2€ le litre ici !).
Il n'y a pas de route circulaire faisant le tour de l'île, à cause du relief escarpé.

Dans toutes les îles, ce sont le plus souvent des falaises abruptes qui se jettent dans la mer. Il y a assez peu de plages, souvent de galets, et parfois de sable noir.
Direction Pollara pour commencer. la route s'élève en surplombant la mer et on passe au-dessus de Malfa avant de tourner à droite.
Un peu plus loin, joli point de vue au "Semaforo", puis la route plonge en lacets vers Pollara, niché en bas d'un véritable amphitéâtre naturel, au peid du deuxième volcan, "Monte del Porri".

Le village est installé sur un plateau qui surplombe la mer, dont l'accès est défendu par une falaise.
On se gare et un sentier permet le seul accès à la mer.
Un amusant système de mini-téléphérique actionné par un vélo sert visiblement à approvisionner un bar situé au bord de l'eau.

En bas de la descente, on trouve d'anciens garages à bateaux creusés dans le roc.

On a trouvé un nouvel exercice pour la rééducation de la cheville de Martine. En cas d'échec, on passe au bain de mer direct...

 

L'effort vaut le coup car après ce passage délicat, on découvre une superbe arche, masquée jusque là.
Bien que massive, elle semble néanmoins fragile, composée de gros blocs qui semblent tenir en un équilibre précaire.
Espérons qu'elle résiste mieux que celle de Malte !

Une fois remontés, on reprend la voiture pour se diriger vers le col de Valdichiesa, situé entre les deux volcans (belle église).

Puis c'est la descente sur Rinella, le deuxième port de l'île.

On se balade un moment dans ce village bien agréable.
C'est beaucoup moins touristique que Stromboli ou Panaréa, les maisons sont "dans leur jus", mais c'est propre, fleuri et bien aménagé. On marche un peu sur le début du sentier côtier, qui offre une jolie vue sur le port.
On prend notre pique-nique sur la place de l'église, dont le clocher aurait besoin d'une bonne réfection.

Nous revenons ensuite sur nos pas (on n'a pas le choix de toute façon !) pour aller voir Malfa.
Là aussi, le village est en étages, jusqu'à la mer, uniquement accessible par une petite rue très étroite.

On repasse par Santa Marina pour aller à l'autre extrémité de la route, à Lingua.
On commence à emprunter un sentier mais celui-ci monte pas mal et il fait chaud. Les marches n'étant pas très appréciées d'une certaine cheville de notre connaissance (on ne donnera pas de nom ici), on fait demi-tour.
Le coup d'oeil est quand même sympa, en particulier sur l'ancienne saline qui a été abandonnée.
Après une glace sur le bord de mer, où e trouvent plusieurs restaurants, on revient tranquillement à Santa Marina.

Salina n'a certes pas le charme incomparable de Panaréa ou l'attrait de Stromboli, mais c'est une île agréable.
A noter qu'il y a un important réseau de sentiers pour les amateurs de rando, mais avec des dénivelés souvent importants (sommets à 886m et 962m... en partant souvent du niveau de la mer).