dimanche 22 novembre 2015

Canyon Ribeira Das Patas

Changement complet de décor pour cette rando non répertoriée mais repérée sur un forum.

Dépose à l'entrée de Lagedos.
On trouve le petit passage escarpé qui livre accès au canyon, bien aidé par un jeune du village.
La descente demande de l'attention mais tout se passe bien.

On prend pied dans le lit asséché du canyon et c'est parti pour 8km de descente progressive jusqu'à la mer.
Les parois sont assez hautes (40 à 50m) dans la première partie et il y a quelques passages plus étroits.

A peu près à mi-chemin on passe sous la route empruntée tout à l'heure puis le canyon devient petit à petit moins haut et plus large.
On remarque un canal d'irrigation, plutôt surprenant.

Les parois sont percées de nombreuses niches, dûes à l'érosion, où logent quelques oiseaux.

Il y a peu d'oiseaux sur cette île, que ce soit colibris, sucriers, totalement absents, ou même les oiseaux de mer, fort peu nombreux. On trouve surtout des pigeons.
Idem pour les mammifères : très peu d'animaux sauvages.

Près de la mer, on sort du canyon et le fort vent nous fouette le visage, chargé de particules de sable.
On trouve un coin abrité et à l'ombre pour le pic-nic et certains vont se baigner.

Pour le retour on abandonne l'idée de rentrer par la côte à Casa de France (à 7km) car le chemin mentionné sur la carte est introuvable, sous les tonnes de sable déplacées par le sable.
Comme il y a de nombreux cordons de petites dunes à franchir, on redoute un plan galère et on remonte sagement vers la route, d'abord en suivant une "ribeira" peu profonde puis en gagnant le plateau où on trouve une piste plus confortable pour marcher.

Près de la route un aluguer nous repère et s'arrête : on n'aura pas à attendre pour le retour (ils sont plus rares le dimanche).

Arrivée à Casa de France en début d'après-midi.

Environ 12km pour 300m de D- et 200m de D+ : quasi une journée de repos !


















1 commentaire:

  1. Un peu gris mais bien sympa et intéressant ce canyon.
    Petit dénivelé aujourd'hui ... !

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