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latine - Océanie
Australie 1992
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jeudi 26 novembre 2015
mercredi 25 novembre 2015
Sao Vicente
On termine en douceur avec une courte rando vers le phare de Sao Pedro (4 ou 5 km AR).
Un petit coup d'Aluguer et on se retrouve bientôt sur une grande plage presque déserte, mis à part quelques véliplanchistes qui se préparent.
Un sentier à l'extrémité de la plage grimpe un peu avant de parcourir le flanc de la falaise en balcon.
Parfois un peu... aérien, le cheminement réclame un peu d'attention les jours de grand vent, et c'est le cas aujourd'hui (mais y-a-t-il des jours sans vent ?).
Le phare, construit à la fin du XIXe siècle est aujourd'hui abandonné mais le site est sympa.
Le sentier est tracé sur des coulées de lave, avec leurs lots de couleurs du jaune au noir en passant par toutes les nuances de rouge.
Au retour, on longe la longue plage pour gagner le village de Sao Pedro. Quelques pêcheurs et enfants.
Pic-nic puis retour à Mindelo.
L'ambiance à Sao Vicente est vraiment différente de Santo Antao : plus d'activité économique, un peu de mendicité, plus chaud aussi...
On est déjà nostalgiques du charme de Santo Antao qui, outre ces paysages exceptionnels, dégage une impression très paisible. Un petit monde à part...
Un petit coup d'Aluguer et on se retrouve bientôt sur une grande plage presque déserte, mis à part quelques véliplanchistes qui se préparent.
Un sentier à l'extrémité de la plage grimpe un peu avant de parcourir le flanc de la falaise en balcon.
Parfois un peu... aérien, le cheminement réclame un peu d'attention les jours de grand vent, et c'est le cas aujourd'hui (mais y-a-t-il des jours sans vent ?).
Le phare, construit à la fin du XIXe siècle est aujourd'hui abandonné mais le site est sympa.
Le sentier est tracé sur des coulées de lave, avec leurs lots de couleurs du jaune au noir en passant par toutes les nuances de rouge.
Au retour, on longe la longue plage pour gagner le village de Sao Pedro. Quelques pêcheurs et enfants.
Pic-nic puis retour à Mindelo.
L'ambiance à Sao Vicente est vraiment différente de Santo Antao : plus d'activité économique, un peu de mendicité, plus chaud aussi...
On est déjà nostalgiques du charme de Santo Antao qui, outre ces paysages exceptionnels, dégage une impression très paisible. Un petit monde à part...
Lever de soleil sur Mindelo |
Notre hébergement |
Le phare est sous la flèche |
Photo Cawito |
L'aéroport de Mindelo |
Libellés :
Cap-Vert
mardi 24 novembre 2015
Mindelo
Nous prenons le ferry ce matin à 10h et comme nos hébergeurs de Casa de France doivent se rendre à Mindelo, nous profitons du pick-up.
Traversée avec un peu de houle mais pas trop méchante et ça ne dure qu'une heure.
A noter que, curieusement pour des îliens, les gens du Cap-Vert semblent assez sensibles au mal de mer.
Lorsque le bateau quitte le quai, on a droit, comme à l'aller, à une distribution préventive de sacs plastiques. Une dame en face de nous en remplira quand même deux...
A l'arrivée à Mindelo, nous nous faisons déposer à la Résidencial Mimagui par Yann et sa mère : c'est sympa, même si ce n'était pas très loin de la gare maritime.
Installation dans de confortables appartements puis déjeuner au restau de l'embarcadère et tour de la ville.
Il y a quelques belles maisons et monuments, comme le palais du gouverneur, ainsi que plusieurs marchés. On voit également quelques jolies fresques peintes sur faïence et une réplique de la Tour de Bélem de Lisbonne.
L'ambiance change complètement ici : c'est une ville avec des voitures individuelles (très peu à Santo Antao), des batiments modernes, des boutiques et des restaurants plus nombreux...
On est loin des petits villages perdus dans la montagne accessibles uniquement à pied.
En fin d'après-midi, on va se baigner sur une belle plage de sable blanc.
La mer est à une température raisonnable (24-25° peut-être ?) et les vagues pas trop grosses, à quelques exceptions près...
Ah, il y a également des moustiques (voraces) ici. Nous n'avions presque pas eu jusqu'ici.
Traversée avec un peu de houle mais pas trop méchante et ça ne dure qu'une heure.
A noter que, curieusement pour des îliens, les gens du Cap-Vert semblent assez sensibles au mal de mer.
Lorsque le bateau quitte le quai, on a droit, comme à l'aller, à une distribution préventive de sacs plastiques. Une dame en face de nous en remplira quand même deux...
A l'arrivée à Mindelo, nous nous faisons déposer à la Résidencial Mimagui par Yann et sa mère : c'est sympa, même si ce n'était pas très loin de la gare maritime.
Installation dans de confortables appartements puis déjeuner au restau de l'embarcadère et tour de la ville.
Il y a quelques belles maisons et monuments, comme le palais du gouverneur, ainsi que plusieurs marchés. On voit également quelques jolies fresques peintes sur faïence et une réplique de la Tour de Bélem de Lisbonne.
L'ambiance change complètement ici : c'est une ville avec des voitures individuelles (très peu à Santo Antao), des batiments modernes, des boutiques et des restaurants plus nombreux...
On est loin des petits villages perdus dans la montagne accessibles uniquement à pied.
En fin d'après-midi, on va se baigner sur une belle plage de sable blanc.
La mer est à une température raisonnable (24-25° peut-être ?) et les vagues pas trop grosses, à quelques exceptions près...
Ah, il y a également des moustiques (voraces) ici. Nous n'avions presque pas eu jusqu'ici.
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Cap-Vert
lundi 23 novembre 2015
Pico da Cruz - Janela (n° 106)
Au lever ce matin , la température est agréable, légèrement plus fraiche que d'habitude.
Après le petit-déjeuner, la route nous conduit en 19km à Pico da Cruz, perché à 1500m !
Au fil de la montée, la température chute rapidement et on enfile tout ce qu'on a dans les sacs (le véhicule est un pick-up ouvert à tous vents).
Arrivée au point de départ de la rando dans les nuages et... il fait froid !
On commence donc à marcher rapidement, d'abord dans une belle forêt composée, entre autres essences, de pins des Canaries plantés au XIXe siècle.
On sort rapidement du nuage et la descente est tranquille dans la forêt avant de d'aborder une crête.
Le paysage s'élargit avec une profonde vallée de chaque côté et la vue est grandiose.
Très beau parcours sur le fil de l'arête jusqu'à l'arrêt pic-nic.
Peu de temps après on attaque la grosse descente, par un chemin encore une fois magnifique.
Toutefois, si ce chemin était probablement autrefois entièrement pavé, il a beaucoup souffert sur certaines parties.
C'est le problème ici car l'ouverture de routes (celle de la montagne date de 1960) entraîne une bien moindre fréquentation de certains chemins qui ne sont alors plus entretenus. D'un côté c'est la perte progressive d'un patrimoine exceptionnel, de l'autre c'est une évolution inéluctable et une amélioration considérable de la desserte de certains habitations.
On croise souvent sur les sentiers des locaux lourdement chargés et l'après-midi des enfants rentrant de l'école et on imagine le gain apporté par la route.
Très belle descente donc dans la vallée jusqu'à Janela où Fernando nous récupère en bord de mer.
12,5 km pour un D+ de 250m et un D- de 1750m.
C'était notre dernière rando sur cette île exceptionnelle de Santo Antao :
sur ces 10 jours de rando, environ 120km parcourus, 3200m de D+ et plus de 10000m de D- .
Nous prenons le ferry demain matin pour passer deux jours sur l'île voisine de Sao Vicente, à Mindelo, avant de rentrer jeudi-vendredi avec une escale à Lisbonne.
Après le petit-déjeuner, la route nous conduit en 19km à Pico da Cruz, perché à 1500m !
Au fil de la montée, la température chute rapidement et on enfile tout ce qu'on a dans les sacs (le véhicule est un pick-up ouvert à tous vents).
Arrivée au point de départ de la rando dans les nuages et... il fait froid !
On commence donc à marcher rapidement, d'abord dans une belle forêt composée, entre autres essences, de pins des Canaries plantés au XIXe siècle.
On sort rapidement du nuage et la descente est tranquille dans la forêt avant de d'aborder une crête.
Le paysage s'élargit avec une profonde vallée de chaque côté et la vue est grandiose.
Très beau parcours sur le fil de l'arête jusqu'à l'arrêt pic-nic.
Peu de temps après on attaque la grosse descente, par un chemin encore une fois magnifique.
Toutefois, si ce chemin était probablement autrefois entièrement pavé, il a beaucoup souffert sur certaines parties.
C'est le problème ici car l'ouverture de routes (celle de la montagne date de 1960) entraîne une bien moindre fréquentation de certains chemins qui ne sont alors plus entretenus. D'un côté c'est la perte progressive d'un patrimoine exceptionnel, de l'autre c'est une évolution inéluctable et une amélioration considérable de la desserte de certains habitations.
On croise souvent sur les sentiers des locaux lourdement chargés et l'après-midi des enfants rentrant de l'école et on imagine le gain apporté par la route.
Très belle descente donc dans la vallée jusqu'à Janela où Fernando nous récupère en bord de mer.
12,5 km pour un D+ de 250m et un D- de 1750m.
C'était notre dernière rando sur cette île exceptionnelle de Santo Antao :
sur ces 10 jours de rando, environ 120km parcourus, 3200m de D+ et plus de 10000m de D- .
Nous prenons le ferry demain matin pour passer deux jours sur l'île voisine de Sao Vicente, à Mindelo, avant de rentrer jeudi-vendredi avec une escale à Lisbonne.
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