Deux groupes se forment pour la matinée : nos seniors prennent un repos bien mérité après toutes ces journées bien chargées, pendant que Martine & moi partons pour une rando qui va s'avérer superbe...
Direction Pinu Point, le point de départ, en traversant de jolis villages.
Puis une route étroite magnifique descend le long d'une petite vallée, Wied il-Mielah.
Il y a beaucoup plus de cultures sur Gozo que sur l'île principale de Malte (ils sont auto-suffisants en fruits et légumes) et le moindre lopin de terre, souvent en terrasse, est cultivé, parfois sur des parcelles très petites.
On commence par une arche impressionnante.
En longeant la falaise, on passe dans un paysage lunaire, où les sédiments ont laissé beaucoup de fossiles, où on surplombe la mer avec un à-pic absolument vertical de 30 à 40m.
Les gens du coin pêchent en remontant leurs casiers grâce à des filins depuis le sommet de la falaise : on en a vu un s'assurer avec une sangle mousquetonnée à un anneau avant de hisser sa pêche.
En cheminant sur ce plateau, on découvre des formations rocheuses de toute beauté, dont un rocher en forme de champignon. De là, on découvre une vue sur les falaises situées un peu plus loin.
Très très beau coin, d'autant que nous sommes seuls, cette zone n'étant pas dans les guides touristiques...
La suite de notre balade nous fait rentrer à l'intérieur des terres pour boucler notre circuit, en passant près de la jolie chapelle de San Dimitri.
Le soleil tape (l'ombre est inexistante) mais la chaleur n'est pas excessive à cette période de l'année.
Super matinée !
Courte halte en repartant à Wied il-Ghasri, qui débouche sur la mer (de couleur verte à cet endroit) dans une gorge étroite.
Après le déjeuner pris "à la maison", visite de Rabat aussi nommée Victoria (il y a également un Rabat sur l'île de Malte, c'est donc le deuxième...).
Beaucoup de travaux mais on peut accéder à la cathédrale et aux remparts, les deux centres d'intérêts majeurs.
Pour terminer la journée, nous allons voir les plus belles salines de Gozo. Créées par les Romains, elles sont toujours utilisées par quelques familles de Gozo aujourd'hui.
Elles composent un paysage très chouette.
Quelques mots sur l'environnement.
Malte se place au 9e rang des pays les plus secs du monde, avec ici une densité de population extrêmement élevée, majorée d'un afflux touristique très important en saison. L'eau douce est fournie pas des usines de désalinisation (énergivores...). Elle est théoriquement potable mais imbuvable (encore un peu salée et très chlorée) : même pour le thé, nous utilisons de l'eau minérale !
Le tri des déchets n'existe pas encore ou très peu (du moins là où nous étions) et dans certaines zones les gens jettent encore allègrement leurs détritus sur le bord des routes.
Sur le plan agricole, le pays a opté massivement pour les pesticides : le bio paraît de la science-fiction, voire un retour en arrière (source GDR).
La chasse a éradiqué la majeure partie de la faune (plus de lapins sauvages et les oiseaux sont rares).
Le gouvernement a mis en place très récemment des campagnes d'éducation et de sensibilisation à l'environnement mais "y'a du boulot" !
Direction Pinu Point, le point de départ, en traversant de jolis villages.
Gharb |
Puis une route étroite magnifique descend le long d'une petite vallée, Wied il-Mielah.
Il y a beaucoup plus de cultures sur Gozo que sur l'île principale de Malte (ils sont auto-suffisants en fruits et légumes) et le moindre lopin de terre, souvent en terrasse, est cultivé, parfois sur des parcelles très petites.
On commence par une arche impressionnante.
Coucou ! |
En longeant la falaise, on passe dans un paysage lunaire, où les sédiments ont laissé beaucoup de fossiles, où on surplombe la mer avec un à-pic absolument vertical de 30 à 40m.
Les gens du coin pêchent en remontant leurs casiers grâce à des filins depuis le sommet de la falaise : on en a vu un s'assurer avec une sangle mousquetonnée à un anneau avant de hisser sa pêche.
En cheminant sur ce plateau, on découvre des formations rocheuses de toute beauté, dont un rocher en forme de champignon. De là, on découvre une vue sur les falaises situées un peu plus loin.
Très très beau coin, d'autant que nous sommes seuls, cette zone n'étant pas dans les guides touristiques...
La suite de notre balade nous fait rentrer à l'intérieur des terres pour boucler notre circuit, en passant près de la jolie chapelle de San Dimitri.
Le soleil tape (l'ombre est inexistante) mais la chaleur n'est pas excessive à cette période de l'année.
Super matinée !
Courte halte en repartant à Wied il-Ghasri, qui débouche sur la mer (de couleur verte à cet endroit) dans une gorge étroite.
Après le déjeuner pris "à la maison", visite de Rabat aussi nommée Victoria (il y a également un Rabat sur l'île de Malte, c'est donc le deuxième...).
Beaucoup de travaux mais on peut accéder à la cathédrale et aux remparts, les deux centres d'intérêts majeurs.
La vierge sortie le 15 août pour la procession (400 kg tout de même...) |
Les pierres tombales des Grands Maîtres et des prêtes sont parfois un peu macabres |
Pour terminer la journée, nous allons voir les plus belles salines de Gozo. Créées par les Romains, elles sont toujours utilisées par quelques familles de Gozo aujourd'hui.
Elles composent un paysage très chouette.
Quelques mots sur l'environnement.
Malte se place au 9e rang des pays les plus secs du monde, avec ici une densité de population extrêmement élevée, majorée d'un afflux touristique très important en saison. L'eau douce est fournie pas des usines de désalinisation (énergivores...). Elle est théoriquement potable mais imbuvable (encore un peu salée et très chlorée) : même pour le thé, nous utilisons de l'eau minérale !
Le tri des déchets n'existe pas encore ou très peu (du moins là où nous étions) et dans certaines zones les gens jettent encore allègrement leurs détritus sur le bord des routes.
Sur le plan agricole, le pays a opté massivement pour les pesticides : le bio paraît de la science-fiction, voire un retour en arrière (source GDR).
La chasse a éradiqué la majeure partie de la faune (plus de lapins sauvages et les oiseaux sont rares).
Le gouvernement a mis en place très récemment des campagnes d'éducation et de sensibilisation à l'environnement mais "y'a du boulot" !
finalement Malte mérite vraiment le détour. Pour la question environnementale c'est désolant mais c'est une question de sensibilisation et de mauvaises habitudes qu'il faut perdre. Nul doute que les maltais s'y mettrons eux aussi. Cela serait dommage de ne pas le faire.
RépondreSupprimerMerci pour ces belles images
Encore de superbes paysages (quelle est cette roche sous le "champignon" qui paraît presque être du sable sur les photos ?) et une architecture diversifiée.
RépondreSupprimerInquiétant ce problème environnemental, surtout avec une telle densité de population. Et c'est si difficile de faire perdre les mauvaises habitudes ...
C'est de la globigérine, un calcaire tendre qui sert de base aux constructions d'ici.
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